Accro de déco classique ? Passez par l’Anjou et les Briottières

Plus de trente années d’expérience chacun dans son domaine, une histoire de famille et un attachement profond à l’art de vivre français… Bien plus que la géographie, c’est l’amour du beau qui rapproche La Maison Saulaie et les Briottières. Ce château d’hôtes quatre étoiles, situé à Champigné (à quelques kilomètres du berceau de la Maison Saulaie et à 30 mn au nord d’Angers), accueille chaque année près de 5 000 amoureux de la douceur angevine, dans un cadre XVIIIe remarquable, enveloppé d’une atmosphère naturelle et authentique qui fait toute sa réputation.

Le style 18^eme dans toute sa splendeur

Son propriétaire, François de Valbray, ne manque pas de le souligner : « Le château des Briottières est un lieu rêvé pour les amoureux et les accros de la déco. »

Décors du 18^eme et du 19^eme

Défini en premier lieu comme une demeure XVIIIe, le château porte aussi l’empreinte du XIXe, époque à laquelle il a été largement remanié (ajout de la grande galerie, redimensionnement et restauration des deux ailes, parquets et éléments de décoration murale). Son exposition EST-Ouest et ses larges ouvertures en font une demeure lumineuse, un écrin ensoleillé qui met en valeur de très nombreuses pièces de mobilier du XVIIIe : style Louis XV et Louis XVI. Elles meublent 17 chambres au total, offrant à la clientèle un cadre très haut de gamme dont les accents varient du pur style classique aux plus belles références néoclassiques.  Le salon vert est lui aussi remarquable pour ses meubles 18eme.

Un écrin de verdure à l’Anglaise

A ce cadre intérieur fastueux correspond un univers extérieur majestueux. Le château est entouré d’un parc de 50 ha planté à l’anglaise d’arbres centenaires. Il offre ainsi le plus beau des luxes : l’accord de l’espace, du silence et de la beauté. Rien d’étonnant à savoir ce lieu apprécié des artistes, comme George Sand et Chopin, qui y ont séjourné. Le château des Briottières est un lieu d’inspiration, il sait s’attacher le cœur de ses hôtes.

Un cas particulier dans l’Ouest

Les premiers clients ont découvert son existence dans les guides et réservaient par fax. Puis il y eut le Minitel. Aujourd’hui, les propriétaires achèvent la cinquième refonte du site Internet et les réservations sont opérées en ligne depuis la France, les USA, le Japon. Que peut bien motiver l’attrait de cette clientèle d’habitués et de nouveaux venus ?

Un fort potentiel de dépaysement

Ancrée dans la grande histoire autant que dans l’histoire particulière d’une famille qui a su le conserver et l’aimer, le château des Briottières, près de quarante ans après avoir accueilli ses premiers hôtes, est devenu bien plus qu’une majestueuse vitrine des styles XVIIIe et XIXe. Marqué par sa double vocation de château-hôtel de luxe et de lieu de vie familial, il incarne, notamment auprès de sa nombreuse clientèle étrangère, une certaine idée de la douceur angevine et, plus largement, de l’authenticité française. Sa table d’hôtes est soignée, tout le confort moderne a été installé, jusque dans le souci du moindre détail, en préservant l’authenticité des styles, aussi bien pour l’architecture que pour le mobilier. En pleine saison, jusqu’à 32 hôtes peuvent se côtoyer dans cet univers hors du temps.

Esprit de famille et esprit des lieux

Château privé, non classé, non inscrit et qui ne se visite pas, il est consacré depuis trente-neuf ans à l’équilibre d’une famille de six enfants d’une part et au bien-être de ses hôtes, d’autre part. Ces derniers y sont reçus par les châtelains. « Nous avons voulu développer une activité qui privilégie les rapports humains dans la durée et qui respecte l’esprit de famille et le caractère des lieux. C’est donc un système économique qui se déploie, sans préjudice pour le caractère des lieux. Si l’activité hôtelière est stoppée demain, elle n’aura en rien dénaturé l’endroit », explique François de Valbray, l’actuel propriétaire. Les Briottières constituent donc un cas original dans l’Ouest. Le Château a pour ainsi dire créé une destination à part entière, dans une partie du Haut Anjou qui n’est, à l’origine, pas spécialement touristique.